Thierno Diallo, la petite sensation du Crossing
Il a 17 ans et a effectué ses trois premiers matchs comme titulaire. Résultat des courses : trois victoires pour les Schaerbeekois.
- Publié le 03-12-2021 à 13h10
- Mis à jour le 03-12-2021 à 13h11
En juillet 2020, Thierno Diallo effectuait ses premiers pas avec l’équipe A du Crossing face à l’Union Saint-Gilloise de Felice Mazzù en match de préparation (1-0). En novembre 2021, le talent formé en grande partie au club d’Erdal Sevik a enchaîné ses trois premiers matchs de championnat. Le tout dans la peau de titulaire s’il vous plaît. Il revient sur ses premiers pas officiels dans le monde des "grands".
Thierno, ce fut difficile pour enfin montrer vos qualités !
"C’est sûr que ce n’est pas simple tous les jours de figurer dans un noyau si compétitif. Je suis déjà très content de figurer au quotidien parmi celui-ci. Il est fourni tant en qualité qu’en quantité. Je me donne à fond pour apprendre quotidiennement et emmagasiner. À l’entraînement, je me montre tout le temps et même si je n’ai pas beaucoup joué, je respecte toujours les choix du coach. C’est une fierté pour moi de jouer pour le Crossing."
Les jeunes qui percent jusqu’en A se font rares au Crossing. C’est une belle prouesse…
"J’ai toujours tout fait pour réussir au club. Grâce à mon travail, quand j’étais en U16, j’ai eu la chance de goûter à quelques entraînements avec la première. Puis le staff et les dirigeants ont décidé de me faire monter en A après cette année-là."
Vous avez joué avec la P3, est-ce un bon écolage ?
"Oui, c’est un bon tremplin vers la D3 ACFF. Cela m’a permis de jouer et m’épanouir. J’ai donc pris mon mal en patience et j’ai toujours tout donné même avec l’équipe B."
Trois matchs, trois titularisations et trois victoires. Des débuts rêvés, non ?
"Après un début de saison compliqué, on a su remettre les choses en place et à corriger le tir tous ensemble. Quand le coach m’a annoncé que j’allais jouer, j’étais très fier de moi. Cela s’est bien passé je trouve même s’il y a toujours des points de travail. On peut parler de débuts rêvés mais je garde les pieds sur terre et je ne m’enflamme pas. Je remercie le staff et mes coéquipiers car ils m’aiguillent et me donnent de la confiance."
Avez-vous douté quand vous ne jouiez pas ?
"Non, jamais. J’ai toujours persévéré aux entraînements et je me suis dit que ça allait finir par payer. Je n’ai que 17 ans mais j’ai soif de jouer les matchs malgré tout… Il fallait juste que je réponde présent lorsque mon heure sonnait. Faire le bond entre les U16 et le noyau A, je ne le regrette pas vu que j’ai beaucoup appris."
Vous sentez-vous à votre place, légitime, dans ce noyau ?
"Oui, sans prétention. Ce n’est pas toujours facile de grandir dans un noyau où il y a tant de joueurs qui ont joué à un bon niveau mais beaucoup d’entre eux viennent me conseiller et je me sens meilleur joueur plus le temps avance."
Pensez-vous encore au monde Élite ? C’est plus facile pour percer dans le foot…
"On sait que c’est difficile de percer par le bas mais il faut toujours y croire… Bien sûr que je pense au monde Élite et que j’aimerais le découvrir. Je reste cependant focalisé sur le Crossing pour le moment et je suis impliqué à 100 % dans le projet. Si quelque chose vient à moi, cela passera par des bonnes performances avec le club donc je vais tout faire pour arriver à cet objectif. Nous sommes sur une bonne série et je veux continuer dans cette voie-là."